Neuf faits intéressants sur son parcours étudiant.

• Mako Dosso, 30 ans, est né dans un petit village de la Côte-D’Ivoire. Il a 12 frère et sœurs. Jamais il n’aurait imaginé, plus jeune, venir au Canada. Mais un de ses grands frères, installé à Longueuil, lui a ouvert le chemin. De plus, il a obtenu une bourse d’excellences et d’exemption du ministère de l’Éducation du Québec pour ses études, bourse gérée par Québec Métiers d’avenir.

• En Afrique, après des études universitaires en géographie, Mako avait le projet d’enseigner, mais la difficulté à obtenir un poste l’a amené à songer à se réorienter. « Sans Québec Métiers d’avenir, je n’aurais pas concrétisé ce souhait. Ils m’ont aidé tout au long du processus ainsi que pour l’obtention de la bourse. De plus, comme le Québec jouit d’une excellente réputation à l’internationale, j’avais la conviction de faire le bon choix. »

• Mako est issu d’une caste de forgeron : « Depuis ma tendre enfance, j’ai toujours pratiqué cette activité avec mes parents, mais de manière traditionnelle comme on le fait dans mon pays depuis des centaines d’années. Au Canada, c’est très différent! » Cette connaissance ancestrale l’a décidé pour le Diplôme d’études professionnelles (DEP) en Soudage-Montage : « C’est un métier porteur d’emploi, où on a la satisfaction de voir concrètement le résultat de nos efforts. »

• Mako s’est installé à Cowansville, une petite municipalité de 12 000 habitants dans le Comté de Brome-Missisquoi. Toute une différence avec la ville de Bouaké où il vivait avant, et où on compte plus de 500 000 habitants !

• Pour Mako, le choc culturel en arrivant au Canada a été grand, mais il s’est adapté et il aime sa nouvelle vie : « C’est un pays prospère qui offre une foule d’opportunités en matière d’emploi et la chance à tous de bien vivre. » Il s’est fait des copains au sein de sa cohorte de futurs soudeurs-monteurs. Pour garder le contact avec ses proches, Mako utilise la technologie de l’appel vidéo.

• Ce qui l’a impressionné en arrivant à son centre de formation ? Les équipements de haute technologie, l’atelier spacieux et aéré, et la disponibilité des outils et des ressources : « Scie, plieuse, cintreuse, métaux, gaz… On ne manque jamais de rien c’est épatant ! C’est le jour et la nuit comparativement avec ce qu’on retrouve dans mon pays d’origine. »

• Pour l’étudiant en soudage-montage, la qualité de l’enseignement au Québec est incomparable : « Les professeurs hautement qualifiés sont patients avec nous, ce qui facilite notre apprentissage. Dans un climat social très paisible, tout est en place pour la réussite. La formation individualisée nous permet d’avancer chacun à notre propre rythme. Ce sont des atours qui m’ont persuadé de choisir le Québec comme destination. »

• Le secret de la réussite scolaire et professionnelle, pour Mako, c’est d’abord de faire le bon choix : « Trouver un métier qu’on aime, c’est la base. Lorsque la passion est là, on a ce qu’il faut pour surmonter les difficultés. »

• Lorsqu’il aura obtenu son diplôme, Mako aimerait bien acquérir de l’expertise en travaillant au Québec. Par la suite, il rêve de retourner en Côte d’Ivoire et de démarrer sa propre entreprise.