Israel Ademuyiwa Odou, Ivoirien, poursuit ses études au Canada poussé par un désir d’excellence

Avant de venir au Québec, Israel Ademuyiwa, 33 ans, travaillait dans le domaine de la finance et de la comptabilité. Il nous raconte ses expériences de travail : « J’ai débuté ma carrière dans un cabinet d’expertise comptable. Ensuite, j’ai été débauché afin d’être chef comptable dans une entreprise privée dans laquelle j’ai travaillé plus de deux ans, avant de rentrer à l’emploi d’une maison d’édition comme Responsable administratif et financier, poste où je suis resté jusqu’à mon départ pour le Canada. »

Histoire d’immigration

Israel a quitté la Côte d’Ivoire pour le Canada en 2021. Son histoire d’immigration l’a mené à Saint-Georges, en Beauce, où il poursuit actuellement une formation en dessin industriel au Centre intégré de mécanique industrielle de la Chaudière (CIMIC) : « Dans mon pays, plus jeune, j’avais tenté de faire un cours d’ingénierie, mais je n’avais pas été sélectionné et j’éprouvais certains regrets. Pour moi, venir au Canada, c’est la possibilité de tout reprendre de zéro en suivant mes passions de jeunesse dans un système éducatif qui jouit d’une réputation d’excellence. C’est une opportunité irrésistible parce que cela a toujours été mon rêve, » raconte-t-il.

Pour Israel, la formation professionnelle est une porte ouverte sur de belles occasions de faire carrière : « C’est une filière offrant une formation condensée, pertinente et orientée vers le métier. » Après son Diplôme d’études professionnelles (DEP), il envisage de poursuivre ses études en ingénierie.

S’adapter, avec les aléas de la pandémie

L’étudiant africain devait débuter sa formation à Drummondville, mais un certain Covid s’est invité dans le jeu et les frontières ont été fermées. « L’équipe de Québec métiers d’avenir s’est avérée très efficace en me trouvant rapidement une autre admission dans un autre centre de formation tout en tenant compte de mon obligation de quarantaine, raconte-t-il. Tout était prévu et les choses se sont déroulées rondement dès que j’ai pu entrer sur le territoire. Ils m’ont préparé psychologiquement et culturellement à mon nouveau milieu. Je les recommanderais sans hésiter. »

Après la pluie, le beau temps

Déménager d’un pays d’Afrique jusqu’en Amérique du Nord ne se fait pas sans un certain déracinement. Ni sans efforts. « Dans les débuts, cela n’est pas du tout facile, il ne faudrait pas se voiler la face, image le jeune Ivoirien, mais le jeu en vaut la chandelle, car après la pluie vient le beau temps ». Sa solitude d’expatrié devrait cesser, car son épouse, restée au pays, le rejoindra bientôt. En attendant, il effectue son stage au groupe Beaubois inc.

Le Canada a beaucoup à offrir au jeune couple : « C’est une terre d’opportunités. Tout n’est pas rose, bien sûr, mais nous souhaitons avoir des enfants ici, dans ce pays au climat politique et sociable stable et sécuritaire. Nous voulons leur bâtir un avenir meilleur ici. »

• Être discipliné
• Développer sa capacité d’adaptation
• Rester humble face à certaines situations
• Ne pas refuser l’aide des autres pour l’apprentissage
• Accepter de tout reprendre de zéro