« Au Cameroun, j’ai fait mon Master en maintenance et gestion des systèmes frigorifiques et thermiques ainsi que l’école nationale supérieure Polytechnique parcours énergies renouvelables. Avant de faire le grand saut pour le Québec, je travaillais comme ingénieur frigoriste attaché commercial (estimateur de projet). Même si j’avais un bon emploi, je ressentais au fond de moi un manque de compétences techniques et l’envie de me perfectionner. »
« Avec l’aide de mon grand frère, installé dans la Ville de Québec, et l’encadrement avisé de Québec Métiers d’avenir, j’ai décidé de tenter la formation professionnelle au Québec. Pourquoi? C’est une opportunité unique de bénéficier d’une formation de qualité, d’évoluer dans des ateliers équipés des machines à la fine pointe de la technologie et de côtoyer des enseignants qualifiés, mais aussi qui ont l’expérience du terrain. »
« J’ai discuté avec mon épouse de mon projet et j’ai eu le soutien financier de mon frère ainsi que de mes parents. Je me suis inscrit au diplôme d’études professionnelles (DEP) en Réfrigération au Centre de formation professionnelle Vision 20 20, à Victoriaville, une ville de taille moyenne offrant une belle qualité de vie. »
« À mon arrivée à l’Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal le 14 février 2021, le froid était intense. Même si je m’étais préparé psychologiquement, c’était tout un choc! À cela s’ajoute l’adaptation à un nouveau mode de vie, car tout est différent ici, et il y a aussi la solitude; ma famille et mes proches me manquent. Heureusement, je me suis fait des amis, et j’ai eu le soutien des enseignants de mon centre de formation, et l’aide précieuse du service d’accueil, notamment pour les démarches administratives en vue d’immigrer au Canada. Mon répondant chez Québec Métiers d’avenir est toujours disponible à la moindre préoccupation. Depuis le début, je me sens accueilli, entouré. Cela fait la différence. »
« La réfrigération est un domaine en plein essor. J’ai toujours été un passionné de l’énergétique en général et des températures en particulier. Je pourrai exercer mon métier en environnement de confort pour les personnes, en environnement de conservation, ou encore participer à une étape très importante d’un procédé industriel agroalimentaire. Déjà, même si je suis aux études à temps plein, j’ai un emploi à temps partiel comme aide-remplaçant à la production chez Cascades, une usine spécialisée dans les produits de papier. Cela m’aide à payer les factures. »
« Dans l’atelier de mon centre de formation, je peux toucher et expérimenter réellement tous les éléments que l’on aborde en cours, toutes les techniques, toutes les machines; il n’y a pas de faussé entre l’école avec le milieu professionnel. L’ambiance est conviviale avec les enseignants et il règne une bonne entente avec les autres camarades. De plus, comme nous bénéficions de l’enseignement individualisé, j’avance à mon rythme. Lorsqu’on a certains acquis ou certaines aptitudes, la formation est plus rapide; c’est un bel avantage! »
« J’aime la nature au Canada, la propreté des grandes routes, le sentiment de sécurité aussi, la qualité de la construction et le sirop d’érable! À la fin de mes études, j’aimerais m’installer ici. Le pays est plus ouvert à l’immigration comparativement à l’Europe. Cela dépendra si mon épouse, enseignante au Cameroun, est en mesure de venir me rejoindre. Quel que soit le pays où je m’installerai dans le futur, je sais que ma formation est payante. Pour moi, il ne fait pas de doute que la formation professionnelle au Québec est le meilleur choix à faire : une formation axée sur les compétences. »
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