Alix Tauleigne, native de Lyon, en France, est venue au Québec poursuivre une formation en photographie au Centre de formation professionnelle de Verdun. Elle nous explique son cheminement académique.
BONJOUR ALIX ! AVANT DE VENIR AU CANADA, QUEL A ÉTÉ VOTRE PARCOURS SCOLAIRE ?
À 26 ans, lors d’un arrêt maladie, j’ai beaucoup réfléchi pendant ma convalescence, et le projet de venir étudier au Canada a fait surface. Après des études de mathématiques (classe préparatoire), j’ai suivi une formation de maquilleuse dans une école privée de cinéma. Mon projet professionnel est d’arriver à combiner le maquillage et la photographie. J’aime la photo depuis toute petite, mais il me manquait des compétences pour réaliser mon rêve de faire carrière comme directrice artistique, en publicité.
QU’EST-CE QUI VOUS A MOTIVÉ À CHOISIR LA FORMATION PROFESSIONNELLE ? ET LE QUÉBEC ?
La formation professionnelle permet l’acquisition de compétences spécialisées axées sur l’exercice d’un métier, et c’est ce que je recherche. Cela me permet d’acquérir un savoir-faire complémentaire à mes études passées et d’une façon concrète dans un secteur d’activité précis. Aussi, la formation professionnelle québécoise est gratuite pour nous Français et condensée dans le temps. Enfin, j’avais envie de changer d’air. Une de mes copines est installée dans la région de Saguenay et j’étais venue la visiter lors de vacances. J’ai eu un coup de cœur pour l’ambiance du Québec.
QUEL REGARD PORTEZ-VOUS SUR LA FORMATION PROFESSIONNELLE AU QUÉBEC MAINTENANT QUE VOUS Y ÊTES ENGAGÉE?
C’est nickel. Le climat de l’enseignement est très posé ici, les cours se donnent en petits groupes. C’est beaucoup plus facile d’apprendre, car on est très impliqué. Il y a beaucoup de temps consacré à la pratique, et presque pas de cours magistraux. On assimile beaucoup de notions dans tous les aspects du métier. Les enseignants sont à l’écoute de nos besoins et toujours en mode solution : s’il y a un problème, ils sont là pour nous aider à le régler. Enfin, nous avons accès à une grande variété de matériel comme ce qu’on retrouve dans l’industrie, ce qui permet de nous entraîner sur différents équipements, et d’arriver en confiance sur le marché du travail.
COMMENT QUÉBEC MÉTIERS D’AVENIR VOUS A-T-IL AIDÉ À CONCRÉTISER VOTRE PROJET ?
J’ai pris connaissance des services de Québec Métiers d’avenir (QMA) chez Mission locale Lyon, un organisme communautaire qui s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans dans la région, notamment pour les projets d’emploi ou de formation. QMA m’a aidée dans mes démarches d’immigration, et comme la pandémie de Covid 19 a compliqué ma venue au Canada, j’étais bien contente de les savoir à mes côtés, virtuellement parlant. Leur site réunit toutes les formations et liste tous les centres de formation dans toutes les régions du Québec. Ils ont toujours répondu présents : pour préciser une info, confirmer le calendrier des démarches, etc.
EN TERMINANT, QUELS SONT LES DÉFIS D’UN PROJET D’ÉTUDES À L’ÉTRANGER ? QUELS CONSEILS DONNERIEZ-VOUS AUX ÉTUDIANTS TENTÉS PAR L’AVENTURE ?
Partir de France en temps de Covid a été difficile et suivre des cours du soir également, mais je me suis acclimatée et mon conjoint est venu me rejoindre au Québec. Parallèlement, j’ai eu la chance d’être engagée par mon centre de formation pour prendre soin du matériel photo quelques heures par semaine. Je conseille aux étudiants internationaux d’arriver en été, cela donne le temps de s’acclimater avant l’hiver, et de bien s’organiser avec une bonne planification (finances, logement, etc.). C’est une expérience formidable. Il faut juste avoir la volonté de se lancer!
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