ÉMILIE CALZI, DE BELGIQUE : SON EXPÉRIENCE D’ÉTUDES AU QUÉBEC EN NEUF MOTS-CLÉS

• Reconversion

« J’ai fait des études en urbanisme, ensuite j’ai travaillé en logement social et en promotion immobilière, puis en tant qu’enseignante, mais cela ne m’a pas convenu. J’ai découvert l’offre de Québec Métiers d’avenir un jour de déprime professionnelle et ça a été le déclic : j’étais prête pour une reconversion professionnelle. »

• Un rêve

« C’était mon rêve depuis toujours de devenir décoratrice. Aujourd’hui, mon diplôme en poche, je travaille comme cuisiniste pour une entreprise bien établie en Belgique. »

• Montréal

« J’avais adoré Montréal lors de précédents séjours de vacances et je rêvais d’une expérience à l’étranger. La formation professionnelle au Québec me permettait de cocher toutes les cases ! M’adapter au climat a été beaucoup plus facile que ce que je pensais. »

• Famille

« Je suis venue au Québec accompagnée de ma famille, c’est-à-dire mon conjoint et nos deux enfants, qui avaient respectivement un an et trois ans à l’époque. Vivre une expérience d’études à l’étranger en famille, cela nous permet de nous rapprocher et de nous soutenir. Évidemment, pour que cela se passe bien, chaque membre de la famille doit s’épanouir dans son nouvel environnement. Heureusement, mon mari, fiscaliste, a trouvé rapidement un bon emploi. Nous avons aussi déniché des places en garderie. Par le biais de la garderie, nous avons rencontré d’autres familles et tissé des liens d’amitié au Québec. »

• Formation

« J’ai suivi une formation de 1800 heures réparties sur 16 mois au Centre de formation professionnelle de Lachine. Même si j’avais une idée claire du métier que je souhaitais exercer, je n’avais qu’une vague idée de la formation qui m’attendait. Ce fut formidable! Condensée, complète, centrée sur les compétences importantes : La formation professionnelle a dépassé mes attentes. »

• Accompagnement

« Québec Métiers d’avenir a été à mes côtés dans toutes les démarches.  Lors de mon inscription. Pour les procédures d’immigration. Par la suite, pendant mes études, ils ont continué à communiquer avec moi, à me tenir informé des changements au sujet des lois d’immigration qui pouvaient affecter mon statut. Honnêtement? Je ne serais pas partie au Québec sans leur soutien. »

• Pandémie

« Malheureusement, la Covid 19 a perturbé notre aventure. Mon projet de stage a été remplacé par un travail à produire. Mon mari a perdu son emploi. Nous avons préféré rentrer en Belgique après ma diplomation. Mais il s’agit d’un événement exceptionnel auquel nous avons tous dû nous adapter. »

• Compétences

« Après ma formation, de retour au pays, j’ai eu à choisir entre deux propositions d’emploi. J’ai été bien formée, et ça me donne confiance en mes capacités. Mon nouveau métier correspond à mes attentes. Je fais de la conception de projets en aménagement intérieur. »

• Foncer

« Pour réussir son projet d’études à l’étranger, il faut une bonne dose de motivation, avoir envie de nouveauté et être ouvert d’esprit. Il faut foncer, mais on ne le regrette pas. »